L’Ecole des chartesAprès plusieurs tentatives de création sous Napoléon Ier, l'École royale des chartes est fondée par une ordonnance de Louis XVIII du 22 février 1821. Quelques années auparavant, les confiscations révolutionnaires avaient amené dans les dépôts littéraires puis dans les bibliothèques des masses de livres qu'il fallait traiter, cataloguer et donner à consulter. Parallèlement, l'engouement romantique pour le Moyen Âge invite à former des spécialistes capables de renouveler l'historiographie française, en se fondant sur les archives confisquées sous la Révolution : l'appréhension de l'histoire a changé et les érudits religieux (surtout bénédictins) ne sont pas à même de permettre au pays de renouer avec son histoire nationale. L'ordonnance prévoit que douze élèves soient nommés par le ministre de l'Intérieur, sur proposition de l'Académie des inscriptions et belles-lettres et rémunérés pendant les deux ans de leurs études. Ces dernières comprennent essentiellement de la paléographie et de la philologie dans un but purement utilitaire, les élèves doivent lire et comprendre les documents qu'ils seront chargés de conserver. L'école est placée sous l'autorité du conservateur des manuscrits de la Bibliothèque royale et du garde des Archives et se situe dans les locaux de la Bibliothèque royale, rue de Richelieu, à Paris. Cette première expérience n'est pas concluante, en particulier parce qu'aucun débouché n'est proposé aux élèves : les cours doivent être suspendus le 19 décembre 1823. Le Ministère de l'Intérieur désire néanmoins la réouverture de l'école : La Bourdonnaye demande un rapport auquel collabore Dacier, à l'origine de l'ordonnance du 11 novembre 1829 qui réorganise les enseignements. L'école est désormais ouverte à tout bachelier mais, à la fin de la première année, six à huit lauréats sont choisis sur concours ; ils reçoivent un traitement et suivent deux années supplémentaires de formation. À leur sortie, ils reçoivent le diplôme d'archiviste paléographe et se voient réserver la moitié des postes vacants dans les bibliothèques et archives. Le premier major est Alexandre Teulet. Le « moment Guizot » favorise l'École, qui réussit rapidement à s'imposer dans le champ historique, en particulier médiéval. Le 24 mars 1839 est fondée, entre autres par Louis Douët d'Arcq, la Société de l'École des chartes, qui publie la Bibliothèque de l'École des chartes afin de diffuser les travaux des chartistes. C'est une des plus anciennes revues scientifiques françaises. Enfin, une ordonnance du 31 décembre 1846 réorganise la scolarité. Les élèves, bacheliers, sont recrutés sur examen (bientôt transformé en concours) puis suivent une scolarité de trois ans. Une thèse d'établissement est instituée, la première soutenance publique ayant lieu en 1849. Un Conseil de surveillance est créé, composé du garde des Archives, du directeur de la Bibliothèque royale, du directeur de l'École et de cinq membres de l'Académie des inscriptions et belles-lettres. Enfin, l'école déménage et s'installe dans l'hôtel de Soubise, avec entrée par la porte de l'ancien hôtel de Clisson, à proximité immédiate des Archives. L'École des chartes fait alors figure de référence en Europe : la pédagogie (grâce à des fac-similé de documents anciens) et la méthodologie de la recherche historique sont profondément renouvelées. Les élèves reçoivent des enseignements de paléographie, sigillographie, numismatique, philologie, classement des archives et des bibliothèques, géographie historique, système des monnaies et des poids et mesures, histoire des institutions politiques de la France, archéologie, droit civil, droit canonique et droit féodal. Les enseignements ont à la fois une visée scientifique et professionnelle. Les chartistes permettent ainsi à la France de posséder un réseau dense et efficace de services d'archives départementales. Il n'en est pas de même dans les bibliothèques : l'ordonnance de 1829 n'est jamais appliquée et, malgré l'ordonnance de 1839 leur réservant des places à la Bibliothèque royale, moins de 7% des chartistes travaillent en bibliothèque en 1867. Par la suite, le « monopole chartiste » est mis en place dans les archives : des décrets réservent aux anciens élèves de l'école les places d'archivistes départementaux (décret du 4 février 1850) et toutes les places aux Archives nationales (sauf celles de commis, décret du 14 mai 1887). L'école déménage en 1866 à l'hôtel de Breteuil, rue des Francs-Bourgeois, dans des locaux plus adaptés. Sept chaires sont créées par le décret du 30 janvier 1869 : paléographie ; langues romanes ; bibliographie, classement des bibliothèques et des archives ; diplomatique ; institutions politiques, administratives et judiciaires de la France ; droit civil et droit canonique du Moyen Âge ; archéologie du Moyen Âge. Mis à part des modifications de détail, elles demeurent inchangées jusqu'en 1955. L'École nationale des chartes est une nouvelle fois déplacée en 1897 : elle s'installe alors au 19, rue de la Sorbonne, dans les locaux originairement prévus pour la faculté de théologie catholique de Paris. L'école se rapproche ainsi géographiquement des autres organismes de recherche et d'enseignement hébergés à la Sorbonne, telles que la faculté des lettres et l'École pratique des hautes études. L'école jouit d'une salle de cours dotée de fenêtres des deux côtés, ce que l'on a jugé nécessaire à la pratique de la paléographie. Bien qu'ils aient été réaménagés, l'école se trouve toujours actuellement dans ces locaux. Pendant tout le XIXème siècle, le recrutement de l'école est d'un assez haut niveau social. Bien que la formation soit très prestigieuse, les postes proposés à la sortie ne fournissent qu'un assez modeste traitement de fonctionnaire. C'est pourquoi une part non négligeable des élèves est constituée de rentiers se livrant à la recherche historique pour le plaisir. Cela a pour corollaire des élèves situés politiquement à droite : quand leurs professeurs Arthur Giry et Émile Molinier prouvent l'innocence de Dreyfus et participent à la fondation de la Ligue des droits de l'homme, les élèves de l'école prennent la plume et s'opposent vigoureusement à leur action. L'école est avec la faculté de droit une des bases de l'Action française au début du XXème siècle. Le conservatisme n'empêche cependant pas qu'au concours de 1906, pour la première fois, une femme, Geneviève Aclocque, intègre l'école. Le concours d'entrée et les examens sont réformés au début des années 1930. À cette époque, l'école prend également en charge la formation des bibliothécaires en préparant au diplôme technique de bibliothécaire (DTB), nécessaire à l'obtention d'un poste en bibliothèque municipale classée ou bibliothèque universitaire. Les non chartistes sont alors admis à suivre les cours d'histoire du livre et de bibliographie pour préparer le diplôme. Cette pratique prend fin en 1950 quand le diplôme supérieur de bibliothécaire (DSB) remplace le DTB. Le milieu du XXème siècle est une période difficile pour l'école, qui se sclérose et peine à se renouveler. Son enseignement est alors considéré comme vieillissant, ne prenant que peu en compte les nouvelles approches historiques, notamment le renouveau historiographique de l'école des Annales. Ce n'est que dans les années 1990, avec une réforme du concours d'entrée et des enseignements, et une nouvelle politique qu'un renouveau se fait réellement sentir : l'école entre dans une période de mutation sous la direction d'Yves-Marie Bercé (1992-2001) puis celle d'Anita Guerreau-Jalabert (2001-2006). L'actuel directeur, Jacques Berlioz, se place dans cette même conception des choses. Une formation solide aux nouvelles technologies appliquées à l'étude et à la conservation de l'héritage culturel d'une part, des relations beaucoup plus étroites et structurées avec les universités françaises et les institutions analogues dans les autres pays européens d'autre part, sont les deux axes principaux du développement actuel. L'École nationale des chartes est régie par le décret n° 87-832 du 8 octobre 1987, modifié par le décret n° 2005-1751 du 30 décembre 2005. Aux termes de l'article 3 de ce décret, « L'École nationale des chartes a pour mission d'assurer la formation de personnels scientifiques des archives et des bibliothèques. Elle concourt à la formation de tous les personnels qui contribuent à la connaissance scientifique et à la mise en valeur du patrimoine national. Elle participe à la formation et à la recherche des étudiants en sciences de l'homme et de la société, particulièrement dans les disciplines relatives à l'étude critique, l'exploitation, la conservation et la communication des sources historiques. »
L’Institut national du patrimoine (INP)En 1990 est créée l’École nationale du patrimoine par décret n° 90-406 du 16 mai, c'est un établissement public placé sous la tutelle du ministère chargé de la culture. Cette création accompagne une importante réforme statutaire concernant les personnels de la conservation du patrimoine, dans ce cadre, le décret définit également le cadre réglementaire à un nouveau corps, celui des conservateurs du patrimoine, regroupant plusieurs spécialités jusqu’alors séparées dans des corps différents de fonctionnaires, recrutés par concours distincts. Ce corps à vocation interministérielle déploie ses effectifs au sein des services et établissements du ministère de la Culture, mais aussi dans des services dépendant du ministère des Affaires étrangères, de l’Éducation nationale et de la Défense. L’École nationale du patrimoine a reçu pour mission le recrutement des conservateurs du patrimoine de toutes les spécialités et leur formation post recrutement. Cette mission s’est étendue, par conventions avec la Ville de Paris et le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT), au recrutement et à la formation des conservateurs du patrimoine de la Ville de Paris et des conservateurs territoriaux du patrimoine. En 1996, l’Institut français de restauration des oeuvres d’art (IFROA), crée en 1977, devenu Institut de formation des restaurateurs d’oeuvres d’art (IFROA) est rattaché à l’École nationale du patrimoine par l’arrêté du 4 janvier. Par décret n° 2001-1236 du 21 décembre 2001 l'Ecole devient Institut national du patrimoine (INP) organisé autour d’un secrétariat général et de deux départements pédagogiques, le département des conservateurs et le département des restaurateurs. L’INP est doté d’un conseil d’administration et d’un conseil scientifique dont la composition reflète l’ensemble des activités de l’établissement. Ces deux instances comprennent des représentants des professionnels, des élèves ainsi que des enseignants de l’INP. Le président du CNFPT est membre de droit du conseil d’administration de l’INP. En 2007 L’Institut se dote d’une nouvelle mission du patrimoine cinématographique afin d’intensifier la professionnalisation des métiers inhérents au vaste domaine du cinéma. Le département des conservateurs a pour mission d’assurer la formation initiale des élèves conservateurs reçus au concours dans cinq spécialités : archéologie, monuments historiques et inventaire, archives, musées, patrimoine scientifique, technique et naturel. Elle fait alterner, durant 18 mois, des périodes d’enseignement et de séminaire (environ 9 mois), et des stages (environ 9 mois). Le département des restaurateurs a pour mission d’assurer la formation initiale des élèves restaurateurs. Elle se déroule sur cinq ans et permet d'acquérir les bases théoriques, scientifiques et pratiques nécessaires à la restauration des oeuvres et objets patrimoniaux dans une spécialité choisie (arts du feu, arts graphiques et livre, arts textiles, mobilier, peinture, photographie, sculpture). Le cursus de formation comprend, les quatre premières années, des enseignements communs à toutes les spécialités et des enseignements spécifiques à chaque filière. La cinquième et dernière année est consacrée à un travail de recherche et de restauration. Sur son site de La Plaine-Saint-Denis, le département dispose d’une bibliothèque spécialisée en conservation-restauration ainsi que d’un laboratoire l’assistance pédagogique. La mission du patrimoine cinématographique permet de mieux appréhender les mutations technologiques que connaissent les archives du cinéma notamment par le passage au numérique. L’INP a mis en place trois types d’actions complémentaires : des séminaires spécialisés, un colloque annuel « Archimages », en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, l’Institut national de l’audiovisuel, le Centre national de la cinématographie et la Cinémathèque française, la mise en ligne de supports pédagogiques sur les mutations du domaine des archives du cinéma en Europe. Favoriser la diversité dans le recrutement des conservateurs : Afin de répondre à la volonté gouvernementale d’une plus grande diversité dans le recrutement aux postes de responsabilité de la fonction publique, l’Institut national du patrimoine ouvre, en partenariat avec l’Ecole du Louvre et l’Ecole nationale des chartes et avec le soutien de la Fondation Culture & Diversité et de l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances, une classe préparatoire intégrée aux concours externes de conservateur du patrimoine. Ce dispositif est réservé à des étudiants ou demandeurs d’emploi sélectionnés sur critères académiques et sociaux. La classe préparatoire intégrée a été créée officiellement le 18 mars 2010.
L’université de Haute Alsace (Mulhouse)Il s’agit de la plus ancienne formation universitaire au métier des archives, crée en 1977, elle propose un cursus en licence, maîtrise et DESS des techniques d’archives et de documentation au sein de la filière MECADOCTE (métiers de la culture, des archives, de la documentation pour les collectivités territoriales). En 1995, les étudiants titulaires d’une maîtrise d’histoire peuvent accéder directement au DESS. Paul Delsalle dirige la formation jusque 1996, Florence Ott assure l’intérim jusque 1999 date à laquelle Anne-Marie Bruleaux est nommée responsable de la formation. L’université dispense désormais une licence professionnelle « Gestion de l’information et du document pour les organisations (GEIDOC) » et un master professionnel « Sciences de l'nformation et métiers de la culture (SCIMEC) », spécialité « archives », « patrimoine-musées », « documentation-information ».
L’université Jean Moulin - Lyon 3Un DESS « métiers des archives » a été crée dès 1985. Désormais l’université propose deux cursus : - Licence « Sciences humaines et sociales, mention Information et Communication » - Master « Sciences humaines, mention histoire, spécialité métiers des archives » Nicole Gonthier est responsable de formation du master.
l'université d'AngersL'université d'Angers propose au sein de la faculté des Lettres, Langues et Sciences humaines un parcours de formation Histoire et métiers des archives, depuis la licence jusqu'au master professionnel : - Licence : Histoire et Patrimoine écrit (archives) - Licence professionnelle : Traitement et gestion des archives et des bibliothèques - Master 1 : Histoire et métiers des archives - Master 2 professionnel : Archives et Réseaux documentaires Bénédicte Grailles et Patrice Marcilloux sont responsables pédagogiques
L’université de Toulouse 2 – Le MirailL’université de Toulouse 2 - Le Mirail propose une licence avec un tronc commun et quatre spécialités (images, bibliothèques, fonds patrimoniaux (archives), musique) et deux masters dans le cadre des filières « archives et médiathèque » et « archives et images » : - Une licence, information-communication, option « Archives » - Un master 2 professionnel, ingénierie documentaire parcours « Archives et image » Nicole Le Pottier est responsable de la licence et Sylvie Fayet est responsable du master.
L’université de Versailles Saint-Quentin-en-YvelinesÀ la rentrée universitaire 2002, l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines a ouvert un master « Métiers de la culture, archives », orienté en particulier vers la préparation aux concours territoriaux. Le master est développé en partenariat avec les archives départementales des Yvelines et de Paris. Un projet de master européen de recherche en archivistique a été initié en 2006.
L’université de ProvenceÀ la rentrée universitaire 2005, un master professionnel a été créé à l’université de Provence (Aix-en-Provence), commun aux métiers des bibliothèques, des archives et de la documentation. Le master 2 comprend dans la spécialité « archives » un enseignement renforcé sur l’histoire des institutions.
L’université de Picardie - Jules VerneL’université a ouvert en 2005, deux cursus : - Licence professionnelle métiers des bibliothèques : gestion, animation, documentation - Master mention Histoire, spécialité « métiers des archives et technologies appliquées » Philippe Nivet, vice-doyen de la faculté d'histoire-géographie est responsable administratif du diplôme et Séverine Blenner-Michel est responsable pédagogique.
L’université de Lille 3L’université possède trois cursus : - DEUST « Métiers des bibliothèques et de la documentation » - DUT « Edition - Métiers du livre et du patrimoine » - Le master professionnel administration générale et patrimoniale, spécialité « mémoire et patrimoine »
L’université de CaenL’université possède deux cursus : - Licence professionnelle « Histoire et patrimoine » ouvert en 2002 - Master « Archives et image » ouvert en 2004.
L’université de BourgogneL’université a ouvert en 2005, un master 2 consacré aux archives d’organisations et aux archives image et son.
*****
Ecole de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’université de MontréalL'École de bibliothéconomie et des sciences de l'information (EBSI) est une école professionnelle de la Faculté des arts et des sciences (FAS) dont les programmes de maîtrise en sciences de l'information et de doctorat en sciences de l'information relèvent de la Faculté des études supérieures (FES). L'EBSI est en filiation directe avec l'École des bibliothécaires fondée en 1937. Totalement restructurée en 1961, elle devient partie intégrante de l'université de Montréal sous le nom d'École de bibliothéconomie. De 1961 à 1970, elle dispense un programme de baccalauréat en bibliothéconomie en un an (1961 à 1966) puis en deux ans (1966 à 1971). A l'instar des autres écoles canadiennes et américaines, et pour être conforme aux exigences de l'agrément de l'American Library Association (ALA), l'École de bibliothéconomie dispense, à partir de la décennie 1970, un programme de maîtrise. Le programme agréé par l'ALA, exige que les étudiants admis en maîtrise, premier grade terminal dans la discipline, possèdent à l'admission un premier cycle universitaire dans n'importe quel domaine du savoir, sciences, sciences sociales, sciences humaines, sciences de la santé, science politique, ingénierie, etc. L'École a reçu l'agrément pour la première fois en 1969 et son agrément lui fut successivement renouvelé en 1976, 1985, 1992, 2000 et 2008. Cette évaluation en profondeur a valeur de reconnaissance de qualité pour l'école qui la subit avec succès, et lui permet une participation au réseau des écoles agréées nord-américaines. Pour ses diplômés, l'agrément ouvre le vaste marché de l'emploi relié aux champs disciplinaires des sciences de l'information au Québec, bien sûr, mais aussi dans l'ensemble du Canada et aux États-Unis. De 1971 à 1984, l'École décernait un diplôme de maîtrise en bibliothéconomie (M.Bibl.). En 1984, l'École a pris le nom d'École de bibliothéconomie et des sciences de l'information (EBSI) et le libellé du diplôme de maîtrise a été changé en maîtrise en bibliothéconomie et sciences de l'information (M.B.S.I.). En 1998, après une révision en profondeur du programme de maîtrise, le nouveau diplôme est devenu maîtrise en sciences de l'information (M.S.I.). L'École offre également, depuis 1983, un certificat en archivistique et depuis 2001, un certificat en gestion de l'information numérique. Chacun de ces certificats de 1er cycle comprend 10 cours totalisant 30 crédits. Enfin, depuis septembre 1997, l'École dispense un programme de doctorat en sciences de l'information (Ph.D.). Dans le respect de la mission de l'université, l'EBSI a pour mission de former des professionnels et des chercheurs à la gestion de l'information consignée et des connaissances en vue de maximiser leur transfert et leur utilisation dans la société ; de contribuer à l'avancement des connaissances et des pratiques en gestion de l'information par ses activités de recherche aux plans national et international. Elle dispense les diplômes suivants : - Certificat en archivistique - Certificat en gestion de l'information numérique - Maîtrise en sciences de l'information (M.S.I.) - Doctorat en sciences de l'information.
Ecole de bibliothécaires, archivistes et documentaliste de Dakar (EBAD)En 1953 à Ibadan, Nigéria, a été soulignée pour la première fois, lors du stage d'étude sur le développement des bibliothèques publiques en Afrique, la nécessité de dispenser d’une formation professionnelle spécifique aux métiers des bibliothèques. En 1961 à Addis Abeba, lors de la conférence des chefs d'États africains sur le développement de l'éducation en Afrique, l'UNESCO insista sur la création de centres régionaux et nationaux de formation professionnelle. En 28 mars 1962 fut créé au Sénégal, un centre régional de formation des bibliothécaires (CRFB) de langue française. Enfin, le CRFB devient par le décret 67-1235 du 15 novembre 1967, l'Ecole des Bibliothécaires, Archivistes et Documentalistes ayant un statut d'institut d'université. Rattachée à l’université Cheikh Antan Diop de Dakar (UCAD), l’EBAD propose un enseignement en deux cycles. Le premier cycle qui dure deux ans forme des cadres moyens chargés des tâches techniques dans les unités documentaires, le niveau de recrutement est le baccalauréat. Au sein des trois sections : bibliothèques crée en 1969, archives et documentation, toutes deux créée en 1971, les étudiants accèdent au diplôme d'aptitude aux fonctions d'archivistes (DAFA), de bibliothécaires (DAFB) ou de documentalistes (DAFD). Le second cycle crée en 1983 dure également deux ans, le niveau de recrutement est la licence ou la possession d’un des diplômes du premier cycle de l'EBAD avec trois années d'expériences professionnelle. Il forme les conservateurs et prépare au diplôme supérieur en sciences de l’information et de la communication (DSSIC) dans les trois disciplines archives, bibliothèque et documentation. Depuis 2000, le projet FORCIIR à mis en œuvre la préparation du second cycle à distance via Internet. Par ailleurs, l’EBAD forme également des e-archivistes sur une scolarité de 6 mois, le niveau de recrutement est la maîtrise.
Ecole des Sciences de l'information de Rabat(ESI)L'Ecole des Sciences de l'Information, ESI, a été créée en 1974. Elle relève actuellement du Haut Commissariat au Plan. L'ESI, de par ses attributions, et tout en continuant à former des bibliothécaires, documentalistes et archivistes dont le pays a besoin pour sa mise à niveau informationnelle, intègre dans ses programmes de formation de nouveaux profils spécialisés dans la conception et la gestion de systèmes d'information. En outre, l'ESI actualise la formation de ses lauréats notamment en matière d'utilisation des NTIC. A l'ère de la "Société de l'Information", l'ESI et ses lauréats ont une mission de premier plan à remplir dans le cadre du développement économique et social du pays. La recherche à l'ESI est constituée essentiellement par les travaux de fin d'études réalisés par les étudiants de la 4ème année du cycle des informatistes et par les mémoires du cycle des informatistes spécialisés. Ces travaux s'inscrivent dans les axes de recherche en vigueur à l'ESI et qui évoluent d'une année à une autre. Les thèmes de recherche sont variés et ont trait principalement aux technologies de l'information et de la communication, à la conception des bases de données, des systèmes d'information, ainsi qu'à la veille technologique et informationnelle.
|